mercredi 31 octobre 2007

Assedic : la perle du jour


Sur le site internet des Assédic :
ATTENTION suite à un incident, nous ne pouvons prendre en compte votre déclaration. Veuillez rappeler ultérieurement.
Allo, ordinateur? Alloooo? Faudra que je pense à décrocher mon téléphone la prochaine fois que je me connecte...

Bonne fête, les morts !

Ce soir, c'est Halloween, demain, la Toussaint. Deux mots pour une fête, celle des morts.
Pouiiiip. (Bruit des ballons de baudruche et des trompettes en plastique)
A 5 ans, ça m'intrigait, ce concept de fête des morts. Si c'était la fiesta, est-ce que quelqu'un pouvait, s'il vous plait, m'expliquer pourquoi on allait célébrer ça dans un cimetière sans dire un mot ? Et le champagne, les cahouètes, le Banga ? Pas cool, la fête des morts, décidément Noël était plus sympa.
Après moultes recherches et théories, j'en suis parvenue à une conclusion : on nous cache des choses. C'est une conspiration mondiale. Certes, c'est la fête, mais on ne la voit pas. Pourquoi mais passke ce sont les MORTS qui font la bamboula ! Ca valse là-haut, c'est open bar, piscine à boules et soirée mousse.

Et comme qui dit fête dit cadeaux, voici mon petit présent du jours, car il vaut TOUJOURS mieux en rire qu'en pleurer.

"Au Paradis, on est assis à la droite de Dieu : c'est normal, c'est la place du mort. "

Desproges, évidemment.

mardi 30 octobre 2007

Le jour où je suis augmentée de 140 %


Je rejoins les "demain, tous propriétaires!" promis, grâce à l'achat d'un mobile home au camping de Vincennes.

Je travaille moins pour gagner plus.

Je pars en vacances sur un plan d'eau de la Creuse, sur l'Optimist de mes amis, augmentés eux aussi de 140 %.

Je continue à ne pas me lever tôt.

Je vais à Monop et plus à Franprix. Et en plus je tape dans le Monoprix Gourmet.

J'achète une fausse Rolex à Barbès.
J'achète un faux Prada aux Puces.

Je fais deux heures de Vélib' d'affilée rien que parce que je suis contente de payer.

Je me mets au jogging avec un T-Shirt PPD (Paris Police Department).

Je quitte la pièce dès qu'on me demande "Et sinon, les amours, ça va ?".


(Je le reconnais, facile de tirer sur les ambulances... Mais c'est bon parfois, alors passez-le moi pour aujourd'hui ok?)




lundi 29 octobre 2007

Sarko américain... mais pas trop

Pour bien commencer la semaine, un hommage au noble métier de journaliste. Pas toujours accueilli à bras ouverts et remercié, le journaleux. La preuve avec le président de Sarkosie qui a donné une petite leçon de médias "à la française" à une journaliste de CBS.



On le sait, les photos du bonheur à la Une de Paris Match, les gazouillements du petit Louis lors de la séance d'investiture, le baiser arraché à une Cécila aussi chaude que la banquise devant les caméras de TF1, c'est très très bien. Mais il ne s'agirait pas de commencer à poser des questions qui dérangent, à ce qu'on sache un journaliste ce n'est pas fait pour poser des questions, ça sert à noter ce qu'on lui demande.
Les Americains ont l'impudence d'ignorer cette règle hexagonale et la journaliste de CBS en a fait les frais après une question sur Ze divorce of ze year. "Quel(le imbécil)e", balance le joggeur de l'Elysée avant de jeter son oreillette et de quitter l'interview.

Ni une ni deux, CBS a balancé l'extrait dans une preview de l'interview et ... Voilà ce que ça donne.


Pour les non-anglophones, voici une traduction approximative (faite par moi-même, que l'on me corrige si c'est imparfait) :
"C'est le nouveau président français et, chose étonnante pour un Français, il aime tout des Etats-Unis. Tellement qu'en France on l'appelle "Sarko l'Américain". Il est brillant, énergique et impétueux. Durant le court moment que nous avons passé en sa compagnie, nous n'avons pu que le regarder éreinter son attaché de presse...
Sarko : "Quel(le) imbécile"
...et se ruer hors du plateau d'interview, parce qu'il n'avait pas apprécié l'une de nos questions.
Sarko : "Au revoir, merci"
Journaliste : "Qu'avons nous fait d'injuste?"
Sarko : "Allez!"




vendredi 26 octobre 2007

La pub qui tue

France 3, un début d'après-midi comme les autres, entre l'inénarrable 30 millions d'amis Collector et les aventures germaniques du Renard ou de Derrick. Le retraité honnête coule dans une douce torpeur, bien décidé à profiter de ses 37 ... 40 ... 42 ans de cotisation.

Quand soudain.
Sur fond de lever de soleil et de synthétiseur nous parvient une voix d'outre-tombe.
"La vie n'a pas de prix... mais la mort en a un."
La ménagère que je suis -quand est-ce qu'on arrete, avec ce terme? - sursaute sous le choc de l'avertissement. L'angoisse s'installe. Keskispasse encore ? On me promet un cancer, la grippe aviaire, la maladie de la vache folle, la noyade dans Paris sous les eaux, la mort dans les griffes d'un ours blanc orphelin de sa banquise?
Que nenni.
Roger Gicquel apparaît. Tiens, il est vivant, lui ? Ca n'est pas pour me rassurer.
Rassure-toi, brave telespectateur-consommateur, l'ancien homme-tronc sinistre ne fait que passer pour te rappeler que ton caveau, il serait peut-être temps d'y penser dès maintenant. Après tout c'est à la mode, d'investir dans la pierre, en ce moment.

J'ai un petit message pour les concepteurs de cette pub Roc'Eclerc, le discounteur des cimetières. Ce spot, vous l'avez fait pour gagner des clients plus rapidement ou quoi? Parce que moi, j'ai manqué de peu l'attaque.




(Désolée, je ne suis pas encore assez au point pour mettre des vidéos dans mes messages. Allez-y, jetez-moi des pierres... tombales?)

jeudi 25 octobre 2007

La minute intello (3)


Petit courrier aujourd'hui de Pierre D., du Père-Lachaise.


L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main
de l'homme. Ainsi, il souffre moins.


(Et en passant ça fait une private joke pour Cathy avec qui on en a parlé ce matin !)

La presse pipole pour les nuls




Personne ne les achète, bien entendu. "Non mouaaa je le lis chez le coiffeur, ou dans la salle d'attente, oh mais quelle horreur. Ceci dit, t'as entendu parler de la nouvelle coupe de Britney ? waou la déchéance".

Voici un petit lexique pour vous guider dans la jungle honteuse des Ici Ripa, Putric, et autres Voilou. Maintenant, après avoir acheté, vous ne pourrez plus dire "je ne savais pas".

Nicoletta : si seule ! = Son mari est parti une semaine en thalasso, elle passe la semaine en solo à Paris, elle a été vue buvant un petit kawa au troquet du coin.

Charlotte Gainsbourg : effondrée ! = Elle a du se résoudre a faire euthanasier son golden retriever.

Evelyne Dhéliat frappée par le cancer ! = Sa grand-tante a un crabe dans le colon.

Jean-Marie Bigard : l'accident ! = Il a heurté un sanglier avec son 4x4 flambant neuf lors d'un week-end dans l'arrière-pays normand.

Le drame d'Isabelle Adjani ! = Son lifting a été trop tiré, la clinique va rembourser.

L'île de la Tentation : toutes les révélations ! = Les candidats sont des acteurs, c'est blindé de faux couples, l'équipe de tournage se bourre la gueule, les tentateurs et -trices jouent au docteur et la prod se marre.




mercredi 24 octobre 2007

Y'a pas que les brèves de comptoir (2)

Lu dans un bar-tabac :


POUR MIEUX VOUS CONSERVER LA MAISON NE FAIT PLUS CREDIT.
Les filles, arrêtez tout, on a trouvé mieux que le botox et les anti-rides.

La minute intello

La phrase du jour nous a été envoyée par Guy de M., entre Paris et la Normandie.
Notre grand tourment dans l'existence vient de ce que nous sommes éternellement seuls, et tous nos efforts, tous nos actes ne tendent qu'à fuir cette solitude.
Je viens de vous casser le moral, là ? Cette phrase est extraite d'une de mes nouvelles favorites de mon dépressif en chef. Elle est logiquement intitulée Solitude et je vous la conseille, mais pas un dimanche pluvieux de novembre.

Tare Academy (2)

Puisque j'ai fait hier soir l'offense à TF1 de lui préférer un écran plus grand dans une salle plus sombre, séance de rattrapage. Direction le site de la Tare Ac' pour faire connaissance avec les futures vedettes de notre pays. (A ce propos, récemment en allant au théâtre, j'ai croisé dans la file d'attente une ancienne de la Tare Ac. Impossible de se souvenir de son prénom. Elle reste a tout jamais "mais si, machine, de la Tare Ac. J'ai trouvé cela un peu triste).
Revenons à nos moutons apprentis chanteurs. TF1 me fait l'amabilité de me les présenter un par un sur le sus-dit site. J'apprends donc que Sevan, 22 ans, "n'aime pas les hypocrites". Naan, vraiment? Un ptit gars engagé, ca va résonner de l'Internationale dans le Château.
A 18 ans, Jérémy, la mèche savamment rebelle, a pour occupation principale "la garde d'enfants". Et le bac, Jérémy?!
Pour Eva, la bonnasse de la promo -passez-moi l'expression- il y a clairement un bug, car j'ai du mal à croire que son occupation principale puisse être Stevie Wonder.
A 17 ans, Antoine "est en demande de maturité musicale". Cette précision me laisse perplexe. Je ne sais vraiment pas où aller en dénicher pour lui en offrir, et en plus la Samaritaine est fermée.
Claire-Marie porte des lunettes, ça cache quelque choses. C'est vrai, on est à la Star Ac', merde, c'est quoi cet accessoire d'intello? Ah, mais tout s'explique : "elle est rêveuse". Il est connu que les rêveurs portent des lunettes, voilà à quoi ça mène de lire des bouquins, bien fait.
A 17 ans, Alexandra adore "jouer du piano et parler politique". Ca doit être assez marrant quand elle fait les deux en même temps. Le mini-traité européen chanté sur Pascal Obispo, clairement, ça doit donner. Ca sent le tube mes amis!
Au vu de ce petit florilège, c'est un grand cru.

mardi 23 octobre 2007

La minute intello


La phrase du jour nous est envoyée d'Outre-Manche par mister Oscar W.

Les hommes veulent toujours être le premier amour d'une femme. C'est là leur vanité maladroite. Les femmes ont un sens plus sûr des choses. Ce qu'elles aiment, c'est être le dernier amour d'un homme.

Tare Academy


Vous aussi, vous vous êtes réveillés l'oeil brillant et le coeur léger, non ?

Ce soir, oubliées les grèves et le prix de la baguette, la France va mieux : la Star Ac' est de retour. Ah, les pantalons en cuir de Nikos, les trémoussements d' Alexia Laroche-Joubert, la coiffure de Raphaelle "tu projettes pas assez" Ricci, les venues "ex-cep-tio-nnelles" de Johnny "les impôts, c'est pas beau" Hallyday et les reprises de Starmania...

Ce soir, je vais au ciné.

Y'a pas que les brèves de comptoir...

Entendu dans le métro :
"tu sais que d'ici quelques années, y 'aura plus du tout de blondes? Ils l'ont dit, c'est comme ça, c'est génétique. C'est triste hein? Moi... je dis ça, c'est passke ma mère elle est blonde"

Vous analyserez et commenterez en trois parties cette affirmation.

Lisa Williams, femme antenne


J'ai un péché mignon : les émissions bien nazes qui confinent au cultissime. L'acquisition d'une box-à-tout-faire (tv, téléphone et ternet, les trois t de modernité) m'a bien aidée à entretenir cette addiction honteuse. J'adresse en particulier mes remerciements à la chaîne Téva, grande pourvoyeuse de matière première. Et c'est de la bonne, man !

Un de ces soirs, après avoir survolé les faux règlements de comptes d'obèses adultères dans le mythique Jerry Springer Show, après avoir suivi un an de la vie de siamoises américaines (un documentaire qu'il est sociologique et pas voyeur pour un sou, menfin), je suis tombée sur une perle.


"Lisa Williams, dialogue avec les morts". Si vous ne connaissez pas encore Lisa, pauvres de vous, sachez que cette médium britannique "dialogue avec les morts depuis son enfance" et que tiens donc, elle a décidé d'en faire un programme tv.


Mais voici Lisa qui nous accueille dans sa maison modèle made in US, un vrai petit pavillon de rêve à la sauce bushisante. "aaaah, encore une bonne journée de travail qui m'attend", s'émerveille Lisa. Est-il besoin de préciser que si Lisa commence si bien sa journée, c'est qu'elle ne travaille pas dans un call-center à vendre des contrats d'assurance-vie "contre tout, même les décés dans les transports en commun, métro, bus, si vous n'avez pas de voiture". (authentique, on me l'a proposé au téléphone, nan mais j'invente pas quand même).


Lisa, donc. La Lisa Williams, médium de son état, se reconnait à sa chevelure hérissée, rouge aux racines, platine aux pointe. Parait que c'est tres hype dans le monde des esprits. Le cheveu joue un grand rôle dans sa communication avec les esprits, si j'ai bien compris, car pour conduire elle met sa "casquette anti-voix" afin de ne pas etre déconcentrée par les esprits, qui peuvent être farceurs avec les mediums au volant.


Outre sa capacité à jouer le talkie-walkie avec la grand-mère de Jennifer ou Steven, "qui vous dit bonjour, elle vous aime, et pensez bien à mettre votre cache-col avant de sortir", Lisa traque la maison hantée. Chaque épisode de sa vie télévisuelle se termine par un climax epoustouflant où elle se rend dans une demeure que les habitants pensent infestée de poltergeists. Et c'est que ca vous salit tout partout, un poltergeist !


Ce soir-là, donc, Lisa se rend dans l'appartement d'un brave monsieur embêté par une présence dans son placard. Pas de bol, c'est dans l'apparte du dessous qu'un meutre a été commis par le passé, le bonhomme est simplement victime de la mauvaise isolation de l'immeuble: ca laisse passer les cris des fantômes. Lisa rassure le brave homme et s'extasie devant ses deux adorables petits chiens. Attention émotion : le maître informe Lisa, la larme à l'oeil, que le plus vieux souffre d'arthrite et ne peux plus bouger de son coussin. La médium, pas fière parce que quand on y pense elle aurait pu faire payer double, fait au toutou une petite imposition des mains. Et la voici repartie dans les autres pièces de l'appartement, à traquer le fantome qui se serait caché, coquins qu'ils sont ceux-là.


Quand soudain... (et je vois votre visage tordu d'angoisse, mais que va-t-il arriver?)


Derrière Lisa retentissent de joyeux ouaf ouaf ouaf... "Allez donc voir votre chien", conseille avec un clin d'oeil bien appuyé la voyante à son client.


O miracle de la télévision ! O merci les cheveux télépathes de Lisa ! Oooo God bless America !


Médor gambade dans la cuisine autour de sa gamelle.




On en dit ce qu'on en veut, mais moi, la guérison cathodique d'un chien arthritique par imposition des mains, ca m'a scotchée.


Respect Lisa !


NDLR: En dépit d'un mauvais esprit évident de la part de l'auteur dans son récit, tous les faits qui y sont racontés son authentique et ont réellement été remplir le peu de temps de cerveau qui m'était encore disponible.