Perdu : inspiration. Merci de me la renvoyer.

Une semaine. Huit jours que ce blog a été mis en sommeil, non pas pour me permettre de partir en vacances mais parce que j'avais pour quelques jours "délocalisé" mon travail. Je suis allée initier de jeunes étudiants en commerce aux joies de la presse. Bizarrement, quand ils ont appris le montant du salaire du journaleux moyen, ils n'ont pas eu l'air très pressés de changer d'orientation. On ne leur en voudra pas.

Une semaine, donc. Visiblement, blogger, c'est un peu comme faire du sport : si on s'arrête un peu il est assez difficile de s'y remettre. Ce matin ce sera tour de chauffe pour moi.

Je ne parlerai pas des grèves et de l'usage immodéré que les médias ont fait du terme "otage". Ingrid Bétancourt, si elle a la télévision, se réjouira d'apprendre que son sort est le même que celui des usagers de la SNCF et de la RATP.

Je ne parlerai pas de Rama Yade, privée de voyage en Chine parce qu'elle a le mauvais goût d'être en charge du respect des Droits de l'Homme. Les quoi ? C'est un gros mot quand on vient de signer des contrats de milliards d'euros.

Je souffre visiblement d'autocensure aigüe ce matin. Promis, demain l'inspiration reviendra.