mercredi 7 novembre 2007

Sarkozy et la leçon de français


C'est pas facile, le français. En solidarité avec les futurs immigrés choisis qui passeront leur test de niveau de langue avant de rejoindre notre belle patrie, j'ai décidé de réviser mes bases.

Première question épineuse : quand tutoyer ou vouvoyer son interlocuteur ? J'ai trouvé une réponse très bien faite sur le podcast Français facile.

"Quand on apprend le français, on pense que la forme de politesse est compliquée. Vous devez penser au contraire que c’est très pratique : en utilisant seulement le vouvoiement, vous respectez votre interlocuteur. L’interlocuteur, INTERLOCUTEUR, c’est la personne qui parle avec vous. Si vous n’utilisez pas le vouvoiement, vous pouvez choquer votre interlocuteur, ça peut le déranger. Votre interlocuteur pensera que vous êtes impoli et il peut devenir très agressif. "


De la théorie à la pratique : j'ai demandé à mon ami Nicolas de me montrer comment on faisait. Voici sa démonstration.


Tu peux me réexpliquer, Nicolas? Pas facile, le français.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ma parole, Sarko fait du beat-box et on m'avait pas prévenu !!!

Anonyme a dit…

Bonjour,

J'ai publié sur mon blog la vidéo relatant les propos de la partie adverse qui a provoqué l'altercation.
Vous trouvez choquant que le président tutoie quelqu'un qui le traite "d'enculé" et le menace de lui mettre un "coup de boule". ???

Insom-Gniaque a dit…

Politoblog : oui je trouve cela choquant car au moment où il fait ce déplacement il n'est pas Nicolas Sarkozy mais le président de la République. Fonction qui induit et nécessite une certaine hauteur (sans mauvais jeu de mot). Il m'aurait semblé beaucoup plus digne s'il avait répondu avec calme et vouvoiement, aussi frustrant cela soit-il de se faire insulter.