vendredi 26 octobre 2007

La pub qui tue

France 3, un début d'après-midi comme les autres, entre l'inénarrable 30 millions d'amis Collector et les aventures germaniques du Renard ou de Derrick. Le retraité honnête coule dans une douce torpeur, bien décidé à profiter de ses 37 ... 40 ... 42 ans de cotisation.

Quand soudain.
Sur fond de lever de soleil et de synthétiseur nous parvient une voix d'outre-tombe.
"La vie n'a pas de prix... mais la mort en a un."
La ménagère que je suis -quand est-ce qu'on arrete, avec ce terme? - sursaute sous le choc de l'avertissement. L'angoisse s'installe. Keskispasse encore ? On me promet un cancer, la grippe aviaire, la maladie de la vache folle, la noyade dans Paris sous les eaux, la mort dans les griffes d'un ours blanc orphelin de sa banquise?
Que nenni.
Roger Gicquel apparaît. Tiens, il est vivant, lui ? Ca n'est pas pour me rassurer.
Rassure-toi, brave telespectateur-consommateur, l'ancien homme-tronc sinistre ne fait que passer pour te rappeler que ton caveau, il serait peut-être temps d'y penser dès maintenant. Après tout c'est à la mode, d'investir dans la pierre, en ce moment.

J'ai un petit message pour les concepteurs de cette pub Roc'Eclerc, le discounteur des cimetières. Ce spot, vous l'avez fait pour gagner des clients plus rapidement ou quoi? Parce que moi, j'ai manqué de peu l'attaque.




(Désolée, je ne suis pas encore assez au point pour mettre des vidéos dans mes messages. Allez-y, jetez-moi des pierres... tombales?)

1 commentaires:

Unknown a dit…

Horrible cette pub. C'est marrant, je me suis toujours demandé comment ces anciennes vedettes du petit écran étaient contactées pour faire un spot. "On sait bien que t'en as plus pour longtemps, t'es pile poil dans la cible pour vendre du mortuaire".Dans le même genre mais en un peu moins trash quand même, j'ai vu ce matin une pub pour un appareil auditif avec Robert Hossein qui en vantait les performances... Franchement, c'est pas bon signe quand on commence à se voir proposer ce genre de plan à mon avis. Comme dirait l'autre, "ca sent le sapin"...