lundi 29 octobre 2007

Sarko américain... mais pas trop

Pour bien commencer la semaine, un hommage au noble métier de journaliste. Pas toujours accueilli à bras ouverts et remercié, le journaleux. La preuve avec le président de Sarkosie qui a donné une petite leçon de médias "à la française" à une journaliste de CBS.



On le sait, les photos du bonheur à la Une de Paris Match, les gazouillements du petit Louis lors de la séance d'investiture, le baiser arraché à une Cécila aussi chaude que la banquise devant les caméras de TF1, c'est très très bien. Mais il ne s'agirait pas de commencer à poser des questions qui dérangent, à ce qu'on sache un journaliste ce n'est pas fait pour poser des questions, ça sert à noter ce qu'on lui demande.
Les Americains ont l'impudence d'ignorer cette règle hexagonale et la journaliste de CBS en a fait les frais après une question sur Ze divorce of ze year. "Quel(le imbécil)e", balance le joggeur de l'Elysée avant de jeter son oreillette et de quitter l'interview.

Ni une ni deux, CBS a balancé l'extrait dans une preview de l'interview et ... Voilà ce que ça donne.


Pour les non-anglophones, voici une traduction approximative (faite par moi-même, que l'on me corrige si c'est imparfait) :
"C'est le nouveau président français et, chose étonnante pour un Français, il aime tout des Etats-Unis. Tellement qu'en France on l'appelle "Sarko l'Américain". Il est brillant, énergique et impétueux. Durant le court moment que nous avons passé en sa compagnie, nous n'avons pu que le regarder éreinter son attaché de presse...
Sarko : "Quel(le) imbécile"
...et se ruer hors du plateau d'interview, parce qu'il n'avait pas apprécié l'une de nos questions.
Sarko : "Au revoir, merci"
Journaliste : "Qu'avons nous fait d'injuste?"
Sarko : "Allez!"




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